vendredi 28 avril 2017

Pour une éducation chrétienne : le bien et le mal

Réflexion critique au sujet de "l'éducation bienveillante", 
à la lumière de ma vision de l'éducation chrétienne


Après avoir discuté de la question du bonheur, voici maintenant celle de la morale, de l'apprentissage du discernement du Bien et du Mal... et du péché.

Attention, je veux simplement ici partager cette réflexion avec vous... et certainement pas me citer en exemple parfait :-)

Péché, mot peu à la mode, mais qui ne peut être absent d'une éducation chrétienne, non pas pour faire peur ou pour accabler les enfants (et les adultes...) mais pour une liberté vraie.


Il s'agit bien là de condamner les actes et pas les personnes (il n'y a pas de mauvaises personnes, mais il y a des actes mauvais).

On parle souvent de l'âge de raison, on dit parfois que l'enfant avant 6 ou 7 ans n'a pas conscience du Bien et du Mal. Mais sans attendre que l'enfant en ait pleinement conscience, il n'est pas nécessaire d'attendre aussi tard pour parler de cela. Dès 3 ou 4 ans, selon la maturité de chacun, un enfant peut commencer à comprendre, à son niveau, qu'il s'est laissé entraîner... et donc se confesser (les bonnes habitudes se prennent tôt).


1) Un petit enfant peut-il pécher, être attiré par le mal ? 

L'ENV semble dire qu'un enfant écouté, materné, choyé, aimé, sera forcément bon, heureux, épanoui, ... sauf que non, son âme, son cœur, son corps aussi, sont blessés, parce ce que l'on appelle le péché originel.

Un peu de doctrine : qu'est-ce que le péché originel ?
(387) La réalité du péché, et plus particulièrement du péché des origines, ne s’éclaire qu’à la lumière de la Révélation divine. Sans la connaissance qu’elle nous donne de Dieu on ne peut clairement reconnaître le péché, et on est tenté de l’expliquer uniquement comme un défaut de croissance, comme une faiblesse psychologique, une erreur, la conséquence nécessaire d’une structure sociale inadéquate, etc. C’est seulement dans la connaissance du dessein de Dieu sur l’homme que l’on comprend que le péché est un abus de la liberté que Dieu donne aux personnes créées pour qu’elles puissent l’aimer et s’aimer mutuellement.
(c'est moi qui souligne)
Ça vous rappelle quelque chose ? 😄 Un enfant qui agit mal n'est pas seulement un enfant mal écouté / qui cherche à attirer l'attention / ... mais c'est un enfant dont l'âme est blessée, dès la conception, et donc tentée par le mal.

Alors bien sûr, il est illusoire (et faux !) de vouloir séparer le spirituel de l'humain, car le péché prend racine dans nos faiblesses... Mais la faiblesse n'explique pas tout. Le tentateur vient nous séduire par là où nous sommes faibles, mais nous sommes libres de résister, avec la grâce divine.

Dans la littérature "ENV", on lit beaucoup, beaucoup, beaucoup... autour de l'immaturité affective, psychologique, etc des enfants, qui entraînent ces difficultés de comportement, mais jamais (enfin, je n'ai jamais lu cela... indiquez moi si je me trompe !) de nommer le Bien et le Mal.
Un enfant qui se met en colère, c'est un enfant qui n'arrive pas bien à exprimer ce qu'il ressent, mais il est essentiel de dire aussi que c'est mal.

Cela dit, il me semble illusoire et même néfaste d'indiquer à un enfant ses défauts et à l'inciter à les corriger sans essayer d'apaiser en parallèle les blessures et faiblesses psychologiques qui peuvent être des failles par lesquelles ils sont tentés.
C'est là où la discipline positive peut avoir un regard intéressant, pour éclairer la psychologie de l'enfant, donner des conseils de communication efficace, faire en sorte de "parler le langage d'amour" de son enfant, ...




2) Qu'est-ce qui est le Bien ?
(396) Dieu a créé l’homme à son image et l’a constitué dans son amitié. Créature spirituelle, l’homme ne peut vivre cette amitié que sur le mode de la libre soumission à Dieu. C’est ce qu’exprime la défense faite à l’homme de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, " car du jour où tu en mangeras, tu mourras " (Gn 2, 17). " L’arbre de la connaissance du bien et du mal " (Gn 2, 17) évoque symboliquement la limite infranchissable que l’homme, en tant que créature, doit librement reconnaître et respecter avec confiance. L’homme dépend du Créateur, il est soumis aux lois de la création et aux normes morales qui règlent l’usage de la liberté.
La faute originelle d'Adam et Eve, c'est d'avoir voulu vivre sans l'Amour divin, de s'être donné à eux-même leur propre loi, sans obéir à son commandement d'amour (c'est le sens de l'arbre de la connaissance du bien et du mal).
Quand on se reconnaît créature, qu'on reconnaît Dieu comme la source de la Vie, on comprend que la liberté n'est pas de pouvoir choisir tout ce que l'on veut, mais de choisir le Bien (si je choisis de manger toute la plaquette de chocolat [de rouler trop vite sur la route, de ...], je n'exerce pas ma liberté, je suis esclave de mes passions).
On dit souvent que "ma liberté s'arrête là où celle des autres commence", c'est vrai, mais c'est partiel. 

Cela entraîne un devoir chrétien d'éducation de la conscience et de la formation du jugement. Par moi-même, je ne peux pas percevoir complètement où sont le Bien et le Mal, c'est Dieu (par l'Eglise) qui m'indique la loi. La bonne intention n'est pas garante d'un acte véritablement Bon. Le relativisme nous guette à tous les tournants de la vie.

Donc ce n'est pas parce que l'enfant "voulait bien faire" qu'il ne faudrait rien corriger de son acte (cf les élucubrations récentes au sujet de l'enseignement nouveau de la grammaire... "Il faud" est justifiable parce qu'on dit "il faudrait").

La conscience morale est donc un merveilleux don de Dieu, mais ce n’est pas elle qui décide de ce qui est bien ou mal. Elle a donc besoin d’être formée à la Vérité qui rend libre. Faire du libre arbitre un absolu et de la conscience humaine le fondement de la vie morale est à l’origine des graves désordres de notre société contemporaine. (Père Y. Bonnet)

On parle donc du péché, non pas pour faire peur mais pour faire comprendre qu'une action mauvaise l'est par essence et pas (seulement) parce que l'autre se sent mal après (voler un riche, c'est mal ! ) (même s'il est bien sûr important de montrer les conséquences négatives d'un acte mauvais ! mais même si elles sont cachées ou néfastes à long terme, elles sont toujours présentes).

Conclusion

Oui, c'est vrai, les enfants sont encore en tout début de construction et il ne s'agit pas de les faire culpabiliser, des les accabler de reproches, mais de montrer la faute... et qu'elle peut être effacée par le pardon demandé et reçu.

Après tout, Notre-Seigneur Jésus est mort et ressuscité pour nous sauver du péché, c'est quand même "dommage" de ne pas le mentionner...


Une fois le calme revenu, par exemple lors de la prière du soir, on peut proposer à l'enfant de faire un bref examen de conscience : qu'ai-je fait de mal ? ai-je toujours fait le bien que j'aurais pu faire (péché par omission) ? tout en gardant une juste mesure, selon l'âge et la maturité de l'enfant.

Et il est essentiel que l'enfant expérimente la joie du pardon demandé et reçu, envers les autres et envers Dieu.
(petite parabole : quand je fais un péché, je coupe la corde qui me relie à Dieu.  Quand je me confesse et que je suis pardonné, Dieu fait un nœud à la corde : le lien est rétabli... et je suis plus proche de Dieu).

"Heureuse faute qui nous valût un tel Rédempteur" !


Je vous renvoie à l'article complet du Catéchisme de l'Eglise Catholique pour en savoir plus.





jeudi 20 avril 2017

La question du bonheur

Réflexion critique au sujet de "l'éducation bienveillante", 
à la lumière de ma vision de l'éducation chrétienne.



Pour compléter mon article d'hier, suite à vos commentaires toujours enrichissants, voici quelques précisions :

J'écrivais "Au final, le but proposé par l'ENV n'est pas juste : nous éduquons nos enfants pour Dieu, pas seulement pour leur épanouissement humain. Pour des parents chrétiens, le but de l'éducation n'est pas d'être épanoui mais d'être saint. "

Je voudrais donc réfléchir avec vous sur la question du bonheur.

Par cela, je ne veux pas dire qu'il faut ignorer ou nier la souffrance (physique, psychologique), ou ne pas tout faire pour améliorer la situation, 
mais plutôt que "Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît." (Matthieu 6 33).

Bien sûr, Dieu nous a créé pour être heureux (et pas seulement au Paradis, mais déjà sur terre).
Dieu nous veut saint, car la sainteté, c'est le Bonheur suprême, celui vers qui toute notre vie doit tendre.

Même si le point de vue séculier distingue bien le plaisir (immédiat, pas forcément bon pour moi) et le bonheur, si beaucoup de vertus sont d'abord humaines avant d'être chrétiennes (la maîtrise de soi, par exemple, cf les philosophes grecs stoïciens ou épicuriens), il me semble que le bonheur (humain) accompagne toujours le bonheur-sainteté... ou plutôt devrait l'accompagner, si le péché originel n'avait pas tout embrouillé.

Et le chemin de sainteté passe, parfois et chacun selon notre appel, par un renoncement à un bonheur humain. Savoir supporter une petite contrariété (ou une grande !!) en silence, sans rien dire ; savoir se priver volontairement du superflu... ou (de façon mesurée) du nécessaire, tout cela me semble absent de l'ENV. 
(tout cela, de façon adaptée à l'âge et à la maturité des enfants ; mais il n'y a pas du tout besoin d'attendre l'âge adulte ou adolescent !)
Par exemple, si je me prive d'un morceau de chocolat, à l'intention de telle personne qui souffre, cela n'augmentera en rien mon bonheur humain (ou si, un peu, par la maîtrise de soi). Mais ce sera un pas vers Dieu (si c'est fait avec justesse).
Si je cherche à être saint, je connaîtrais forcément le bonheur (même sur la terre), tandis que si je cherche à être épanoui / heureux humainement, ... je ne serais pas forcément saint et donc pas pleinement heureux.

L'ENV nous invite à nous questionner : "suis-je capable de donner plus pour autrui ?"
Mais chercher la sainteté nous amène à nous demander : "Comment puis-je faire pour être en mesure de donner plus ?".

Pour en revenir à l'éducation bienveillante, il me semble qu'elle cherche avant tout un "bien vivre ensemble", un épanouissement personnel, qui ne sont absolument pas à rejeter, mais qui, selon moi, ne devraient pas être le but direct de notre éducation.




mercredi 19 avril 2017

Pour une éducation chrétienne : introduction

Réflexion critique au sujet de "l'éducation bienveillante", 
à la lumière de ma vision de l'éducation chrétienne.

 Avertissements : 
  • Ceci est un article assez théorique et un peu éloignée de l'IEF. 
  • J'écris cela en tant que maman catholique... (je ne le répéterai pas partout dans l'article, mais il est essentiel de l'avoir en tête en le lisant)
  • ...et au terme d'un long chemin (d'éducation de nos enfants et de discussions avec d'autres mamans), donc ma pensée vous paraîtra peut-être un peu abrupte ou difficile à comprendre. C'est un peu "un pavé dans la mare". Je suis bien sûre tout à fait prête à discuter de cela avec vous, tant que la discussion est courtoise... J'ai essayé d'exprimer ma pensée de façon claire et structurée et j'espère être compréhensible ! 
  • J'ai divisé mon exposé en plusieurs parties, dont voici l'introduction.
Vous êtes toujours là ? Alors c'est parti !

Le courant qu'on appelle "éducation bienveillante" (ou éducation non violente, ou éducation positive) est très à la mode en ce moment. Des livres, des blogs, des conférences, rien ne manque à l'appel pour diffuser cette pensée.

Si l'on peut y trouver de très bonnes choses pour nous aider à faire grandir nos enfants et à mieux vivre le quotidien, en tant que maman catholique, je suis très réservée concernant l'aspect philosophique, leur vision globale de l'enfant dans le monde. 

Il me semble que ce courant manque cruellement d'une dimension pourtant essentielle : le spirituel, le rapport à Dieu... C'est une éducation "horizontale" (d'homme à homme) qui n'a pas de composante verticale (transcendance). Pourtant, comment, en tant que catholique, élever nos enfants sans les faire grandir en même temps dans la vie spirituelle ?


Voici les biais que j'y vois. Ils tiennent principalement à la question du Mal.

1) Oubli, négation ou mauvaise compréhension du péché originel.
2) Le vécu de la souffrance offerte, les sacrifices, le "sourire et chanter dans les difficultés", etc n'y sont pas présents... Ce qui est tout de même "ennuyeux" pour les chrétiens qui croient que Jésus est mort sur la Croix pour les sauver !



Au final, le but proposé par l'ENV n'est pas juste : nous éduquons nos enfants pour Dieu, pas pour le bonheur purement humain. Pour des parents chrétiens, le but de l'éducation n'est pas d'être épanoui mais d'être saint. 

EDIT, pour préciser ma dernière phrase au sujet du bonheur : voyez cet article !

(à suivre...)




dimanche 9 avril 2017

Méthode d'écriture de Danièle Dumont : mon retour d'expérience

Voici mon retour d'utilisation sur les livres d'écriture de Danièle Dumont, après quelques semaines de pratique par Amaryllis et Pervenche.

J'y avais déjà pensé, il y a quelques mois, mais sans sauter le pas. C'est l'excellent article détaillé de Marie-Hélène qui m'a décidée !
Amaryllis forme à peu près correctement ses lettres, mais a besoin de s'entraîner. Pervenche commence juste l'écriture à proprement parler et, sans savoir comment le formuler, je n'étais pas très à l'aise avec la progression classique Montessori.


Il existe deux séries de trois cahiers : Maternelle et Primaire.

M-1) Le Maternelle 1 aborde la "gestion de l'espace graphique" (horizontalité, espacement, verticalité, régularité, ...) et la "latéralité" ; la bonne tenue du crayon est aussi travaillé.

cahier "2 en 1", à travailler dans les 2 sens


J'ai feuilleté ce carnet et décidé de ne pas l'utiliser. D'une part, Pervenche me semble avoir acquis ces points là et d'autre part, comme le souligne Marie-Hélène, la méthode Montessori permet très bien ces apprentissages, même d'une autre façon.


Attention, à la fin, un travail sur les lettres scriptes capitales...



M-2) Le deuxième cahier de maternelle travaille "les formes de base" : boucles, étrécies, ...
Pervenche travaille actuellement avec ce cahier, et il correspond tout à fait à son besoin du moment. Nous avons fait la séquence sur les boucles (horizontalité, régularité, alterner grande et petite boucles), en travaillant avec le cahier et également sur des feuilles blanches, le tableau à craies, etc
Le point que je regrette : le cahier s'adresse à des lecteurs tout débutants ; pourquoi alors écrire des mots compliqués tel que "tableau" ou "grimpe" etc ? qui n'apportent rien (à mon avis) à l'écriture proprement dite. 


M-3) Le troisième cahier de maternelle aborde l'écriture des lettres, avec un "grand" interligne de 5mm. Pervenche travaillera avec celui-ci ensuite. 



P-1) Le premier cahier de primaire reprend l'écriture des lettres. Il m'a paru très semblable au M3, en terme d'apprentissages (interligne identique, progression). La présentation est moins ludique. Je ne l'utiliserai pas pour Pervenche (et Amaryllis a déjà dépassé ce stade).



P-2) Le deuxième cahier de primaire s'intitule "Perfectionnement". L'interligne est équivalent à celui des cahiers Seyès. Amaryllis travaille actuellement avec celui-ci. Chaque lettre (ou type de lettres) est travaillé tour à tour. D'abord, deux lignes de la lettre, puis 3 mots-outils, puis 3 mots. Enfin un petit dessin à faire.



P-3) Le troisième cahier de primaire étudie les majuscules (cursives bien sûr). Amaryllis travaillera avec lui après.

Conclusion : je suis vraiment convaincue par les 4 cahiers M2, M3 et P2, P3... et à prix très raisonnable ! (même s'il faut racheter pour chaque enfant - ou photocopier, ou ré-écrire sur un cahier).

vendredi 7 avril 2017

Mars

Le temps court, vole, s'enfuit... et je n'arrive pas à le rattraper !
Voici donc, brièvement, les nouvelles du mois de mars.

poésie bucolique... qui a beaucoup plu à A (écrite par moi, c'est le modèle !)

Serpolet se passionne pour la pâte à modeler, notamment couper des boudins (que je modèle) avec un couteau à beurre. Il commence à trier par couleurs et manie avec habileté la boite à encastrements. Mais son activité préférée reste : vider et remplir la caisse de jeux de société. Notons un intérêt particulier pour les Mille Bornes... 

tri par couleur

Pervenche connaît bien maintenant le vocabulaire des tables de Seguin et a été très contente de commencer le tableau de 100 (je crois que j'aurais pu le présenter plus tôt mais je n'y pensais pas...!). Elle avance bien les dictées muettes.

écriture selon DDumont

Amaryllis s'est remise au travail avec moins de râleries (ouf !), après une bonne discussion et établissement d'un "contrat" (je vous en reparlerai). 
Elle montre un grand intérêt pour la grammaire (fonctions COD, COI, Complément d'Attribution) et nous avons presque terminé l'étude du pluriel des noms. En conjugaison, elle révise le présent du premier groupe avec les dominos d'Elizabeth Nuyts. 


expression écrite

multiplication



Ensemble, nous avons parlé des Gaulois et commencé la méthode d'écriture de Danièle Dumont (article détaillé à suivre).

Les beaux jours et le début du printemps nous ont permis de retourner passer beaucoup de temps dans le jardin, nous en profitons avec joie. Nos semis.... euh... on verra ce que ça donne ! 

dimanche 2 avril 2017

Le livre du mois #2 : Pythéas l'explorateur

Pour poursuivre notre voyage bibliophile... un récit d'explorateur antique : Pythéas l'explorateur, de Thibaud Guyon, édité par l'école des loisirs.


Un vrai living-book de géographie historique, dès 6 ans (Pervenche a écouté mais sans vraiment accrocher). 

 Pythéas, savant de Massalia (l'antique Marseille), a vu en rêve le mystérieux pays de Thulé, bien loin au Nord. Il convainc les chefs de la ville de financer son expédition sur la route de l'étain. Arrivera-t-il au but de son voyage ? Que va-t-il découvrir ?



Le texte est bien écrit, le vocabulaire est riche sans être trop compliqué, le récit est très vivant. La disposition du texte largement illustré se prête bien à la narration. Les images sont simples, plutôt réalistes et agréables.


A la fin, une carte avec des explications géographiques et historiques permet de compléter le récit.